Historique

Il était une fois la belle histoire de petits carreaux

Depuis la nuit des temps, les hommes ont trouvé en la mosaïque un moyen de s’exprimer, alliant la fonctionnalité à l’esthétisme. Art millénaire, il reste un moyen d’expression unique, aux effets illimités.

A l’origine, les Sumériens utilisaient des cônes d’argile enfoncés dans la boue, les Egyptiens exposaient leurs richesses en utilisant les matières précieuses, les Grecs composaient des motifs géométriques avec galets, pierres et fragments naturels. Les Romains imaginèrent les petits carreaux en forme de cube, appelés tesselles et les assemblèrent afin de réaliser de grands motifs figuratifs. Cette technique se développa tout autour de la vie, repas de fête, soldats au combat ou figures mythologiques.
Par la suite, cet art prospéra encore à l’époque de Byzance (V – XII). La gloire des dieux était célébrée : des représentations immenses recouvrant basiliques, dômes, murs, sols et la profusion de l’or devaient attirer l’attention des croyants et repousser l’infidèle. A l’opposé, les islamistes n’employaient que des motifs géométriques inspirés de la nature combinés à des signes calligraphiques.
Plus proche de nous (XIX – XX), après une période de déclin, la mosaïque renait avec l’Art Nouveau en Europe, aux Etats-Unis et dans les pays de l’Est avec Gaudi en Espagne, Tiffany aux USA, Horta en Belgique et les sécessionnistes de Vienne.

Aujourd’hui, avec le développement des loisirs, la mosaïque se démocratise. Par la gamme infinie des matériaux (émaux, grès, marbre, brique, ardoise, porcelaine, verre, miroir, pâte de verre, smalt, billes, millefiori, galets, coquillages, objets de récupération ), par une palette de couleurs et effets illimités, par les différentes possibilités d’assemblage, chacun peut y trouver un moyen d’exprimer librement sa sensibilité, son style.

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